En 863, Charles II Le Chauve créait la Monnaie de Paris par l’édit de Pîtres, c’est aujourd’hui la plus ancienne entreprise au monde encore en activité, avec une petite entreprise familiale de construction nipponne, c’est dire le rôle encore durable de notre monarchie qui fit l’État. A l’époque 12 grammes d’argent était nécessaire pour obtenir un gramme d’or. Il faudra attendre le franc germinal pour que la proportion passe un pour 15,5. Aujourd’hui nous sommes à un pour 88.

Sous Saint Louis, le budget de l’État représentait 0,5% du PIB. “L’essentiel du budget royal provenait de l’exploitation du domaine royal, plus que des impôts de passage ou des taxes qui revenait souvent au budget des communes” (Histoire économique de la France, Charles Serfaty, 2024). Le budget était largement excédentaire, notre grand Roy s’était même permis d’acquérir la couronne du Christ pour la moitié du budget annuel de l’État. Et Il créa le premier hôpital moderne au monde, la première université mondialement réputée, la première cour d’Appel de l’Occident, c’était le siècle d’Or, la véritable Renaissance à la gloire de Dieu avec nos Églises gothiques ! Et sans aucune dette !

Sous Manu et Jean-Mi, les dépenses de l’Etat représentent 450 milliards, pour 350 milliards de recettes ; es dépenses publiques totales, incluant les organismes de sécurité sociale et collectivités locales s’élèvent à 1.500 milliards, soit presque 60% du PIB ! Pour un PIB stable de 2.700 milliards, et une dette publique totale en progression de 3.100 milliards. Avec le “hors-bilan” qui inclut les engagements des retraites, particulièrement des 6 millions de fonctionnaires, les risques climatiques, les dettes des entreprises publiques, etc…nous dépasserions les 10.000 milliards. Les retraites constituent déjà un quart des dépenses publiques totales, devant les seuls intérêts de la dette aujourd’hui. Et les deux ne cessent de croître de manière accélérée. Seulement 6% des dépenses publiques sont liées à des investissements, parfois douteux au moins dans leur évaluation et gestion. Quel avenir pour la fausse monnaie ?

L’or reste une valeur refuge (avec l’argent) car ce n’est pas de la dette, il ne peut pas faire faillite. Et la demande est particulièrement forte de la part des Banques centrales, notamment des pays émergents. Il permet aussi de s’émanciper de l’étalon-dollar qui produit de la fausse monnaie, au travers de la planche à billets et de la dette, à quand la banqueroute ?

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